En France, état de droit, il était possible d’accoucher en prison les menottes aux poignets à Fleury-Mérogis, le soir du réveillon du nouvel an (du 31 décembre au 1er janvier 2004).
La détenue avait refusé la présence du personnel pénitentiaire dans sa chambre durant le travail. Ceux-ci n’avaient rien trouvé de mieux que de lui mettre les menottes.
Même si selon les surveillants de prison, le règlement a été appliqué, ce fait divers aura suscité une énorme émotion auprès du public et du personnel hospitalier, révélateur d’une réalité à laquelle l’administration n ‘a toujours pas de réponse : la gestion des mères et de leurs enfants derrière les barreaux.
La loi autorise les femmes qui accouchent en prison à garder leur enfant auprès d’elles, en détention, jusqu’à ses 18 mois. Au delà, c’est le vide juridique.
L’article paru sur Garçonne Magazine, Concilier l’inconciliable : être mère en prison fait un état des lieux de la situation des mères et de leurs enfants, en milieu carcéral. A recommander. Bonne lecture.